vendredi 31 juillet 2009

Rue Berthe Molly, n°12

[272] Le Wildungshof appartenait du début du XIVe siècle à 1448 aux von Wittenheim. La cour revint ensuite à Beat Henslin, greffier en chef et Stettmeister.

[272-2] Les blasons d’alliance surmontant la porte Renaissance ont été détériorés, sans doute au moment de la Révolution.


[272-3] La galerie en bois est datée de 1598 et fut probablement construit par Samuel le fils de Beat Henslin.


[272-4] Les cannelures du poteau et les volutes du chapiteau laissent penser à une colonne d’inspiration ionique



[272-5]Les colonnes en pierre sont richement décorées de sculptures allégoriques.



[272-6]


[272-7]


jeudi 30 juillet 2009

Rue Berthe Molly, n°10

[271] La cour des Virdenheim est surtout célèbre par son hôte illustre. Après sa brouille avec le roi de Prusse Frédéric II, Voltaire s’arrêta à Strasbourg. Souhaitant travailler à son ouvrage…on recommanda à Voltaire d’aller à Colmar où les avocats disposaient de bibliothèques bien fournies.
Habitué aux fastes des cours royales, il écrivait peu après son arrivée au sujet de Colmar qu’il qualifiait de ville à moitié française à moitié allemande : « Cette vilaine ville dans laquelle j’habite une vilaine maison ». Le charme de Colmar finit par le séduire et il y resta plus d’une année et la quitta presque avec regret.

[271-2] A l’intérieur de la cour, nous trouvons une façade à colombages avec des éléments décoratifs qui s’éloignent des schémas symboliques habituels à Colmar.

[271-3]


mercredi 29 juillet 2009

Rue Berthe Molly

[270] Berthe Molly était une bienfaitrice de la ville de Colmar. Elle était le troisième enfant de la famille Molly propriétaire d’une entreprise brassicole créée par son grand-père dans notre rue dans les années 1830. Berthe Molly fut mariée à un baron hongrois. Le couple installé à Budapest revient à Colmar pour fuir les dérives fascisantes du pouvoir. A sa mort en 1945, elle légua une grande partie de ses biens à la ville de Colmar.

[270-2] Le clocheton qu’on aperçoit à l’arrière-plan est celui de l’église des Dominicains

[270-3] Les numéros 6, 4 et 2 étaient respectivement habités au XVIIIe siècle par des familles de boulangers, de menuisiers et par un avocat.


mardi 28 juillet 2009

Rue des Marchands - Weinhof

[269] Le Weinhof appartenait initialement au couvent d'Unterlinden et devint la propriété de la ville en 1602. On y entreposa alors les lances à incendie. Ce n'est qu'après la Révolution qu'il fut cédé à des particuliers.

lundi 27 juillet 2009

Rue des Marchands, n°28-22-20

[268] La maison de couleur rose présente une façade Jugendstil (Art nouveau) et trouve sa place dans cette rue chargée d’histoire


[268-2]La maison dite « zum tieffen Keller » (crépi blanc) est datée de 1581


[268-3]


[268-4]




[268-5]



[268-6]

dimanche 26 juillet 2009

Rue des Marchands - La chapelle St-Jacques

[267] Le mur arrière du corps de garde laisse apparaitre les arches de l'ancienne chapelle Saint-Jacques

Au XIIIe siècle, la chapelle Saint-Jacques se trouvait à l'emplacement de l'actuel corps de garde. Elle servait d'ossuaire aux ossements trouvés à l'occasion du creusement de nouvelles tombes dans le cimetière qui se trouvait entre la collégiale Saint-Martin et la chapelle. C'est à la Réforme que la chapelle fut transformée en arsenal.
C'est en 1588 qu'on décida de murer la chapelle.

[267-2] Au point culminant du pignon est se trouve une croix, un des derniers signes visibles de la chapelle

samedi 25 juillet 2009

vendredi 24 juillet 2009

Rue des Marchands, n°34-32

[265] Maison dite "zum grienen Hüs" datant de 1435

[265-2] La double entrée est expliquée par le fait que le numéro 32 est constitué de deux maisons. Celle de gauche était dite "zur Rose" (à la rose), celle de droite "zur feisten Henne" (à la poule charnue)


jeudi 23 juillet 2009

Rue des Marchands, n°9 - Maison zum Kragen

[264] La maison, cité dès le XIVe siècle s’effondra en 1586. C’est Claus Sattmann déjà propriétaire de la maison Pfister qui fit probablement construire la maison dite « zum Kragen » - (Au collet)

[264-2] Le poteau d’angle est sculpté et présente un drapier tenant une aune. Il est daté de 1609 et provient d’une maison de la rue Berthe Molly.


[264-3]


[264-4] Un passage étroit, autrefois nommé Kragengässlein, sépare la maison du Corps de Garde (ancienne chapelle Saint-Jacques) et permet de rejoindre la place de la cathédrale.

mercredi 22 juillet 2009

Rue des Marchands, n°11 - Maison Pfister

[263] La maison Pfister fut construite au XVIe siècle à la place de la maison "zum schwarzen Hanen" citée dès le XIVe siècle.


[263-2] L’oriel d’angle voûté d’ogives curvilignes porte sur la face latérale à gauche les initiales du propriétaire. A droite est indiqué le nom du propriétaire, Ludwig Scher, faiseur de barrettes de Besançon, bourgeois de Colmar, 1537.


[263-3] Peintures murales



[263-4] Sur la face frontale de l’oriel sont gravés en médaillon les bustes d’empereurs.



[263-5] Des figures allégoriques pour représenter la foi (Glaube) et la justice (Gerechtigkeit)



[263-6]





mardi 21 juillet 2009

Rue des Marchands, n°36

[262] La maison dite "zu Sankt-Christoffel"

lundi 20 juillet 2009

Rue des Marchands


[261] Vue sur le clocher de Saint-Martin en remontant la rue.

dimanche 19 juillet 2009

Rue des Marchands, n°23-25

[260]

[260-2] L'arc de la porte d'entrée est surmonté d'une pierre des bannis (Aechterstein). Il s'agit d'un ordre impérial ordonnant la destruction de la maison des révoltés après l'affaire des Scheppeler.
A l'époque de la Décapole, des nobles qui avaient l'habitude de se retrouver au Scheppelin (à la Chopine) tentèrent en 1357 de renverser le gouvernement. Leur maison fut détruite et les coupables condamnés à l'exil.
[260-3] La pierre était à l'origine scellée dans la cour de la maison reconstruite à cet endroit quelques dizaines d'années plus tard
VO:
In dem Iar Do Me Zahlt vo Gotz ga Bürt Drüzahen hundert ahtwe un Funfzig Iar andem Mentag nach Sat Agnesen Tag was der Durluhtig Fürst Herzog Rudolf vo Oestarreich Phleger das Richs in alland Elssz und Rihtag undranhden Überlouf der dem Lantvogt Dameister und dem Rat ze Colmar geschach und brach dar ums dis Hus und sol diemer me wider gebuwen werden zueiner ewiger Gadenknist.
VF:
En l'an où l'on compte, de la naissance de notre seigneur, 1358, le lundi après la Sainte-Agnès, le sérénissime prince Rodolphe, duc d'Autriche, gouverneur impérial de toute l'Alsace, jugea et prononca condamnation au sujet du soulèvement qui avait eu lieu contre le landvogt, le bourgmestre et le magistrat de Colmar et, pour ce, fit abattre cette maison qui ne devra plus être reconstruite, en perpétuelle commémoration.


[260-4] La maison dite " zum Oesterreich" en raison du duc d'Autriche signataire de l'inscription sur la pierre des bannis.



samedi 18 juillet 2009

Rue des Marchands, n°56-54

[259]


[259-2] Un belle fenêtre gothique se trouve sur le pignon du numéro 54

vendredi 17 juillet 2009

Colmar, ville étape du Tour de France

[258-2] Le Tour de France arrive aujourd'hui à Colmar et est à l'honneur à deux pas de la rue des Marchands

Rue des Marchands, n°52

[258] La porte d'entrée (à droite) de cette maison d'angle porte l'inscription de l'année 1588