mercredi 31 décembre 2008

Rue du Chasseur, l'hôpital civil

[60] Façade nord de l'hôpital civil

C'est en 1937 que l'hôpital fut transféré dans des bâtiments nouvellement construits du centre hospitalier Louis Pasteur.

mardi 30 décembre 2008

L'hôpital civil

[59] Cet imposant bâtiment est l'unique vestige de l'hôpital civil. La façade principale est décorée d'un fronton.

Après les importantes destructions, l'hôpital fut reconstruit de 1735 à 1744. Les pierres provenaient essentiellement du mur d'enceinte de la ville détruit en 1673.
L'hôpital était placé sous la tutelle de la ville qui nommait un économe. Celui-ci veillait sur les occupants et administrait les biens de l'établissement qui disposait en effet de terres et de bétail destinés à la nourriture des pauvres et des pensionnaires. A partir de sa création et jusqu'à la Révolution française, l'hôpital était tenu de mettre les animaux reproducteurs à la disposition des bourgeois de la ville.

lundi 29 décembre 2008

Place du 2 Février

[58] C’est le 2 Février 1945 que l’armée française entra dans la ville et la libéra après les combats meurtriers de la poche de Colmar.

Cette place était autrefois occupée par le cloître du couvent des Franciscains construit au début du XIIIe siècle. A partir de 1543, le couvent servit d’hôpital. La partie avant appelée l’Hôpital français, près de la Grand’Rue était réservée depuis 1699 à la garnison. La partie arrière était l’hôpital des bourgeois et portait le nom d’Hôpital allemand.
En 1735, la foudre provoqua un incendie qui détruisit complètement l’Hôpital allemand.

dimanche 28 décembre 2008

Le jardin de la Montagne verte

[57] Le jardin de la montagne verte offre une belle perspective sur l’Hôpital et l’Église des Franciscains.

C’est en 1863 que le quartier des Tanneurs que nous visiterons un peu plus tard fut réaménagé. On construisit le marché couvert et on créa la rue de la Montagne verte en détruisant un bâtiment au bout de la rue des Tanneurs et en empiétant largement sur le Jardin de la Montagne verte attenant au jardin de l’hôpital.

samedi 27 décembre 2008

Rue de la Montagne verte

[56]

Cette rue longeait autrefois le chemin de ronde du premier mur d'enceinte construit au XIIIe siècle. Son nom pourrait provenir du cavalier de l'hôpital, haut ouvrage de défense qui servait de plateforme pour des pièces d'artillerie. Il aurait été détruit en 1673 et après avoir servi de glacière un certain temps, les herbes recouvrant l'ouvrage, ce talus aurait pu recevoir le nom de Montagne verte (hypothèse à vérifier).

vendredi 26 décembre 2008

Les remparts vus du jardin de la Montagne verte

[55] Et le jardin de la Montagne verte devint terrain de sport...

En 1680, Louis XIV ordonna la reconstruction, selon les plans de Vauban, d'un mur d'enceinte moins haut et moins large que le précédent. Ce mur fut progressivement détruit courant du XIXe siècle pour faciliter le développement urbain de la ville.

jeudi 25 décembre 2008

Joyeux Noël !


[54] Représentation de la Nativité devant l'église des Dominicains (marché de Noël)

mercredi 24 décembre 2008

Les remparts vus des jardins de l'hôpital

[53] Et les jardins de l'hôpital devinrent le parking et le gymnase de la Montagne verte !

Durant près de sept cents ans, toute la zone comprise entre les remparts et les bâtiments de l'hôpital (actuellement l'Institut Universitaire de Technologie) se trouvait un vaste jardin traversé par un cours d'eau le Schlüsselbächlein. Le terrain compris entre la Lauch et la première ceinture de remparts avait été acquis par les Franciscains en 1296. Après la Première Guerre mondiale on disait à Colmar, "quiconque souhaite jeter un coup d'oeil sur le beau jardin et les bâtiments de l'hôpital, visibles dans toute leur splendeur et leur harmonie, devait le faire depuis les maisons de la rue Schwendi. Ce n'est que dans un passé récent qu'on commit l'erreur de transformer cette zone en un vaste parking et qu'on construisit un gymnase, dont intégration dans le site reste contestable.

mardi 23 décembre 2008

Rue Schwendi, les remparts

[52] Rue Schwendi, le mur d'enceinte longe la Lauch

Avec l'apparition des bombardes, le système de fortifications devint vite obsolète et à partir de 1521 on commença des travaux d'agrandissement et de renforcement des ouvrages. En 1545, la ville possédait 25 pièces d'artillerie destinées aux 25 tours et portes du mur d'enceinte. On leva des impôts pour créer des cavaliers et des remblais en terre en avant du mur d'enceinte.
Mais c'est entre 1579 et 1618 qu'on décida de construire redoutes et ouvrages bastionnés selon les techniques décrites par l'architecte strasbourgeois Daniel Specklin. La ville devint ainsi progressivement une forteresse de premier plan dans le bassin rhénan.
Lorsque Louis XIV s'empara de la ville en 1673 l'armement conséquent fut confisqué par ses troupes et emmené à Vieux-Brisach. C'est le 20 août de la même année que 6000 hommes débutèrent la destruction des remparts ordonnée par le roi. Les pierres servirent ensuite à élever les fortifications de Neuf-Brisach et à construire divers bâtiments à Colmar.

lundi 22 décembre 2008

Rue Schwendi, la grille inférieure

[51]

C'est au niveau de la tourelle carrée que se trouvaient les grilles inférieures. Un pont de pierre se reprenait sur les tours disposées de part et d'autre de la Lauch. Chacun des deux passages en forme d'arche était protégé par une grille de fer.
C'est le pêcheur municipal qui était chargé de surveiller les cours d'eau pour prévenir les inondations et de contrôler le trafic pour éviter contrebande et atteinte aux droits de la ville.

dimanche 21 décembre 2008

Jour de l'Hiver

[050-1] Les pentes enneigées des toits de l'hôtel Maréchal sont envahies par les ours blancs. L'hiver est arrivé...

Quai de la Poissonnerie, les remparts

[50] La bouche à feu ne doit pas être à sa place initiale car elle serait alors tournée en direction de la ville

C'est l'empereur Fréderic II qui éleva Colmar au rang de ville et demanda à Woelfelin, le schultheiss impérial de Haguenau, d'entourer le bourg d'un mur d'enceinte. Colmar s'était étendu depuis l'Oberhoff et les premiers remparts érigés de 1216 à 1220 ne ceinturaient que le tiers sud-est de le vieille ville actuelle laissant des quartiers périphériques en dehors des murailles.
Progressivement les faubourgs de Steinbruck, de Deinheim et du Kerkertor furent également protégés et à la fin du XIIIe siècle la totalité de la ville entourée d'un mur d'enceinte qui devait être haut de 10 à 15 mètres et d'une épaisseur de presque 2 mètres.

samedi 20 décembre 2008

Quai de la Poissonnerie

[49] Extrémité du quai de la Poissonnerie, proche du chemin de ronde et de la grille des Pêcheurs (grille inférieure)

vendredi 19 décembre 2008

Quai de la Poissonnerie

[48]

En 1709, un terrible incendie ravagea le quai de la Poissonnerie et une cinquantaine de maisons, de granges et d'écuries brulèrent.

jeudi 18 décembre 2008

Quai de la Poissonnerie

[47] le Marché couvert, la Lauch et le quai, de gauche à droite

Au début du siècle dernier, le quai de la Poissonnerie était encore en intense activité. Des casiers pour stocker le poisson vivant se trouvaient le long des quais où étaient également amarrées les barques.

mercredi 17 décembre 2008

Quai de la Poissonnerie

[46]

Les pêcheurs désignaient chaque année un des leurs qui était chargé de l’entretien et de la surveillance du puits aux poissons se trouvant place de la Cathédrale, lieu du marché aux poissons, et du recouvrement de la taxe prélevée à cet effet.
Les statuts de la corporation étaient stricts et on n’avait pas le droit de pêcher ni les jours de fête, ni la nuit. Capturer de jeunes poissons ou se procurer de la marchandise auprès de pêcheurs étrangers était également interdit.

mardi 16 décembre 2008

Rue de la Poissonnerie, n°6

[45]

Les pêcheurs et les marchands de poissons étaient regroupés depuis le XIIIe siècle au sein d’une corporation. En 1521, le nombre de corporations fut réduit à Colmar de 20 à 10. Bouchers, bateliers et pêcheurs furent réunis au sein de la même organisation. La pêche sur le ban de Colmar était interdite aux étrangers et aux femmes de la ville. Les Colmariens qui ne faisaient pas partie de la corporation des pêcheurs pouvaient pêcher à l’épuisette mais uniquement le vendredi et à raison d'une personne maximum par foyer. Poissons, écrevisses et volailles pris sur le ban de Colmar ne pouvaient être vendus qu’en ville.

lundi 15 décembre 2008

Rue de la Poissonnerie

[44]

La rue de la Poissonnerie (Fischergasse) conduit au quai du même nom et fait encore partie du quartier de La Krutenau. Derrière les maisons côté impair coule la Lauch qui longe le mur d’enceinte initial. Le faubourg n’avait pas pu être englobé par les fortifications érigées au XVIIIe siècle. La rue et le quai étaient principalement habités par les pêcheurs et les bateliers.
Au numéros 13 et 15 se trouvait un des établissements de bains les plus importants de la ville, la Kräuterlbadstube.

dimanche 14 décembre 2008

Rue de la Poissonnerie, l'abreuvoir

[43]

Au début de la rue de la Poissonnerie et à proximité du pont de pierre se trouve l'abreuvoir. Cet endroit se trouvait à proximité de la porte de la ville mais à l'extérieur du premier mur d'enceinte. Dès 1366, le pont de pierre était nommé Pont de l'Abreuvoir Tränkbrucke. La tour qui surmontait la porte intérieure portait également le nom de Tour de l'Abreuvoir Tränkturm. La pente douce de la rampe permettait un accès aisé aux chevaux et bétail, sa largeur était autrefois un peu plus importante.

samedi 13 décembre 2008

Rue Turenne, n°1-3-5

[42]

La belle maison à colombages à l'angle de la rue de la Poissonnerie et de la rue Turenne fut autrefois habitée par un fabricant de tamis, puis par une famille de boulanger.

vendredi 12 décembre 2008

Rue Turenne, n°7-9

[41]

L'immeuble aux volets bleus, à l'extrême gauche, appartenait entre 1343 et 1758 à l'abbesse d'Alspach près de Kaysersberg.
Cette demeure centrale construite au début du XVIIe siècle présente un oriel renaissance à trois étages daté de 1605 et marqué par une riche décoration. Son bâtisseur fut Samuel Friedrich, receveur des nobles de Waldner à Ribeauvillé.
Au XVIIe siècle cette cour comprenant maison et jardin était la propriété de Jacques Pierre, bailli de la seigneurie de Hohlandsberg, de Munwiller et de la baronnie de Hatstatt.

jeudi 11 décembre 2008

Colmar sur l'échelle du temps

Ce soir, j'ai assisté à une intéressante conférence L’Alsace, un autre passé pour un autre avenir ? André Klein, le conférencier, est un défenseur convaincu du bilinguisme en Alsace et se plaît à dénoncer le jacobinisme parisien axé sur le centralisme gouvernemental. La conférence et le débat qui a suivi m'ont décidé à mettre en ligne un diagramme en élaboration depuis quelque temps qui positionne Colmar au fil des siècles. Au-delà d'une aide pratique à la compréhension de l'histoire tumultueuse de la ville de Colmar, il pourrait contribuer à un meilleur éclairage. Il est encore promis à évolution...

Rue Turenne, n°11

[40]

Ce bâtiment fut de tout temps propriété de la ville. En 1467, il abritait le logement de fonction du tailleur de pierre, d'où sa dénomination de maison du tailleur de pierre, Steinhütte. Après une extension en 1604, le bâtiment abrita successivement des instances militaires, la chancellerie municipale, la mairie, l'école supérieure de filles. C'est depuis 1984 que le Musée d'Histoire naturelle et d'Ethnographie est installé dans ses locaux.

mercredi 10 décembre 2008

Rue des Tisserands

[39] Un passage étroit permet de rejoindre la rue de la Poissonnerie

mardi 9 décembre 2008

Rue des Tisserands

[38]

La partie avant de cette ruelle étroite était autrefois habitée par des notables alors que la partie arrière, débouchant sur la rue de la Poissonnerie, était habitée par des pêcheurs.

lundi 8 décembre 2008

Rue Turenne, n°13

[37]

Maison des Syndicats actuellement, le bâtiment jaune, à gauche de la photo porte le n° 13. Jadis, elle était propriété d'un membre du conseil souverain, le parlement d'Alsace installé sur décision de Louis XIV à Colmar. Avant la Révolution, elle appartenait aux barons Truchsess de Rheinfelden qui avaient en fief les châteaux de Haut-Hattstatt et de Hattstatt.

dimanche 7 décembre 2008

Rue Wickram

[36] De la pluie, un ciel d'un gris désespérément uniforme et complètement bouché, c'était le temps de hier. Des gouttes d'eau sur mon objectif et une rue qui n'a pas excité mon inspiration...

Conrad Wickram (?-?), on connaît peu de choses de lui, fut Stettmeister (1er magistrat élu par les conseillers) et on lui doit l'assèchement de l'Au qui transforma les marais à l'est de Colmar en une fertile zone maraîchère.
Son fils Jeorg Wickram, né à Colmar vers 1505 et décédé vers 1562 à Burkheim, était poète lyrique et écrivain. Fils illégitime, il n'eut pas l'occasion de faire de longues études et travailla tout d'abord comme orfèvre et peintre avant de devenir greffier. En 1549, il fonda une école de chant à Colmar. Par son oeuvre abondante et variée, il se fit un nom dans la littérature du XVIe siècle. Il rédigea de nombreux drames bibliques, farces (Rollwagenbüchlein 1555), romans (Ritter Galmy 1539) et récits.

samedi 6 décembre 2008

Rue Turenne depuis la porte de Bâle

[35]

On passe les n° 22 à 32 qui ne présentent aucun intérêt puisque les bâtiments anciens ont été démolis et remplacés par des constructions récentes. On arrive au bout de la rue Turenne où se trouvait autrefois la porte de Bâle qui avait protégé durant plusieurs siècles l'entrée de la ville. C'est ici que Jean Roesselmann tomba en 1262 en combattant les hommes de l'évêque de Strasbourg. C'est également par cette porte que Turenne, à la tête de 800 cavaliers, entra dans la ville en 1674.

vendredi 5 décembre 2008

Saint-Nicolas à Colmar

[34] Saint-Nicolas a-t-il échangé son âne contre une barque ?

Demain, ce sera la Saint-Nicolas mais en Alsace c'est au soir du 5 décembre que Saint-Nicolas passe chez les enfants méritants pour les récompenser avec des friandises et des cadeaux. Il est accompagné de Hanstrapp qui, lui, se charge de punir les enfants les moins sages, quitte à en emporter l'un ou l'autre dans son grand sac.
A Colmar, Saint-Nicolas et les Marchés de Noël sont solidement ancrés dans les traditions. A cette occasion, je vous offre, vous, fidèle lecteur et visiteur que le hasard des clics de souris a amené sur ce blog une image en rapport avec ce legs du passé.

jeudi 4 décembre 2008

Rue de l'Ancienne Mairie

[33]

On parcourt la rue de l'Ancienne Mairie et avant de déboucher à nouveau rue Turenne on se retourne pour apercevoir une belle perspective moyenâgeuse.

mercredi 3 décembre 2008

Positionnement des photos


Rue des Bateliers

[32]

La rue des Bateliers, autrefois appelée rue moyenne de la Grille (Mittlere Gatterngasseln), vue depuis la rue Turenne.
On l'emprunte pour rejoindre au fond à gauche la rue de l'Ancienne mairie.

mardi 2 décembre 2008

Rue Turenne, n°18

[31]

A l'angle de la rue des Bateliers se trouve une ancienne maison à colombages, la dernière présentant un intérêt coté pair. A partir de cet endroit et jusqu'à la porte de Bâle, la plupart des maisons anciennes ont disparu au profit de constructions à l'architecture contestable.

lundi 1 décembre 2008

Rue Turenne, n°12-14-16

[30]

On trouvait également des auberges à la Krutenau où les voyageurs pouvaient se loger et se nourrir. Au numéro 12 (à droite sur la photo) se tenait de 1524 à 1740 l'Auberge de l'Ail et au numéro 14, l'auberge Au petit cheval blanc.

dimanche 30 novembre 2008

Rue Turenne, n°6-8-10

[29]

Quelques pas plus loin, en descendant la rue Turenne, un ensemble de maisons attire notre attention. Le n° 6 fait l'angle avec la rue de la Herse et présente deux arcades en grès jaune. Le n° 10, à gauche de la maison jaune à colombages, était autrefois une boulangerie, alors qu'au n°12 se tenait de 1524 à 1740 l'Auberge à l'Ail.

samedi 29 novembre 2008

Rue Turenne depuis le pont de pierre

[28]

Cette perspective s'offrait déjà au XVIe siècle aux Colmariens lorsqu'ils passaient la porte intérieure Steinbrucketor pour se rendre dans le faubourg de la Krutenau. A gauche, la Lauch et à droite, la rue principale de la Krutenau, avec à l'extrémité, la porte du pont de pierre extérieur, qui devint plus tard la rue Turenne. Ce nom fut donné à la mémoire du Maréchal qui visita Colmar à plusieurs reprises et séjourna à l'hôtel des Montagnes noires après la bataille de Turckheim (5 janvier 1675) qui scella dans la douleur l'appartenance des villes de la Décapole, dont Colmar au Royaume de France.

vendredi 28 novembre 2008

jeudi 27 novembre 2008

Rue des Blés, Spitalackerhof

[26] Marque de maison datée de 1589. Le hachoir représenté sur l’écusson indique que la maison appartenait à un boucher.

mercredi 26 novembre 2008

Rue des Blés, Spitalackerhof

[25] Ce porche donnait accès à la ferme de l’Hôpital. L’accès depuis la rue des Blés a quant à lui disparu.

La ferme du premier hôpital fut citée dès 1372. Les écuries, étables et autres bâtiments agricoles furent vendus lorsque l’hôpital déménagea au couvent des Franciscains en 1543.

mardi 25 novembre 2008

Rue du Manège


[24]

En 1763, sous le règne de Louis XV, fut décidée la construction d’un manège. Celui-ci devait servir d’école d’équitation pour les chevaux de la cavalerie du Roi. Il était contigu à l’Hôtel des Montagnes noires.
La rue du Manège fut raccourcie avec la création de la place des 6 Montagnes noires.

lundi 24 novembre 2008

La fontaine Roesselmann

[23]

Créée par Bartholdi, elle perpétue le souvenir de Jean Roesselmann.
Jean Roesselmann (….-1262) était prévôt de la ville, il jouissait d’une réputation d’homme de grand cœur mais les nobles colmariens ne supportaient pas de voir la plus haute magistrature de la cité confiée au fils d’un simple tanneur de Turckheim. Ils négocièrent secrètement avec l’évêque de Strasbourg, qui avait déjà voulu s’emparer de Colmar quelques années auparavant, et lui livrèrent la ville. Roesselmann, proscrit, dut s’enfuir. Un peu plus tard, Roesselmann s’introduisit par ruse dans la cité et avec quelques compagnons, ils ouvrirent l’une des portes de la ville. La cavalerie de Rodolphe de Habsbourg qui soutenait son plan chassa les gens de l’évêque qui prirent la fuite. Quelque temps plus tard, une troupe arborant couleurs et bannière de Rodolphe de Habsbourg demanda l’entrée de la ville. En réalité, ce furent les soldats de l’évêque, les combats à l’intérieur de la ville firent rage et l’ennemi fut refoulé. Roesselmann fut tué lors de la bataille.

samedi 22 novembre 2008

Place des 6 Montagnes noires

[21]


L'ouverture des marchés de Noël est imminente. Pour quelques semaines, les guirlandes illumineront dès la nuit tombée les rues de la vieille ville et les quatre marchés de Noël qui se tiennent simultanément place Jeanne d’Arc, place de l’Ancienne Douane, place des Dominicains et place des Six Montagnes noires…
L’hôtel des Montagnes noires occupait autrefois l’emplacement actuel de cette place. Il a hébergé de nombreux nobles et têtes couronnées d’Europe de passage à Colmar. Turenne y séjourna en 1675. Le bâtiment disparut suite à un incendie en 1880.

mercredi 19 novembre 2008

Place du Lycée

[18]

La place telle que nous la connaissons aujourd’hui fut dessinée lors de la construction du Collège royal qui changea la physionomie de l’ancien prieuré. Elle offre un accès au Lycée Bartholdi et surplombe la place des Six Montagnes noires.

mardi 18 novembre 2008

Rue Landeck

[17]

Au XIVe siècle la rue portait le nom de Gang gegen Sant Peter (Passage vers Saint-Pierre) puisque la rue menait à l’église du même nom. Ce n’est qu’à partir de 1888 qu’elle reçut la dénomination actuelle en mémoire de Johan Heinrich von Landeck qui créa par voie testamentaire pour les nécessiteux de Colmar plusieurs fondations caritatives ainsi qu’une bourse d’études.

lundi 17 novembre 2008

Rue du Lycée

[16]

A l'arrière-plan, on aperçoit la porte d'entrée en bois du lycée Bartholdi et à droite la chapelle Saint-Pierre surmontée de son clocheton.


dimanche 16 novembre 2008

Rue des Blés, n°1-3-5

[15]

Ces maisons existaient déjà à la fin du XIVe siècle. Le N°1 avait été nommé Zur Stelze (A l’échasse) et le n°3, Zum Tanz (A la danse).

samedi 15 novembre 2008

Rue des Blés, hôtel d'Arlesheim


[14] Sur le fronton on voit les armoiries du chapitre cathédral de Bâle, la Vierge à l’Enfant

Le chapitre cathédral de Bâle (installé à partir de 1679 à Arlesheim) possédait de nombreux biens en Haute-Alsace, dont des domaines agricoles qui produisaient des céréales en grande quantité. Il stockait ses récoltes dans les greniers à blés des Jésuites et dans d’autres endroits de la ville. En 1773, après avoir obtenu l’autorisation des autorités françaises, le chapitre fit l’acquisition d’une propriété qui fut totalement transformée pour devenir l’hôtel d’Arlesheim et servir de pied à terre pour ses visites en Alsace.

vendredi 14 novembre 2008

Rue des Blés

[13]

Après le square Hirn, on continue sur une centaine de mètres et on tourne à droite pour prendre la rue des Blés. Cette rue apparaît dès 1312 sous le nom de Korngasse. Le nom, proviendrait-il des coffres à blé du domaine agricole de l'Oberhof ? Celui-ci, étant avec le Niederof le berceau de la ville de Colmar, se dessine dès le début du IXe siècle.